mercredi 16 mai 2012

A la Folie

Alors d'abord désolée pour la rareté de mes publications de ces dernières semaines. Non pas que je n'ai plus d'idées, ou pas assez de temps (on trouve toujours du temps pour faire ce qu'on aime), mais c'est juste que j'ai égaré mon câble d'appareil photo!!! 
C'est vraiment débile je sais, j'ai retournée la maison dans tous les sens environ 40 fois et impossible de remettre la main dessus! Alors que j'ai prises de chouettes photos et que j'ai plein de sujets de Posts dans mes tiroirs....
Bref, j'ai décidé d'écrire quand même et tant pis si les photos ne sont pas "contractuelles" comme on dit dans les catalogues de VPC .

Entre Chefchaouen et Kenitra
Après cet aparté, venons en à nos moutons si vous le voulez bien.
Pour ceux qui l'ignorent, nous sommes venus nous installer au Maroc car mon mari a trouvé du travail ici dans une ONG, j'aurai l'occasion d'en reparler.
L'autre jour il me raconte que dans un village non loin de chez nous, ou il se rendait pour faire un état des lieux, il a rencontré une famille qui enchainait, au sens littéral du terme, un de leur enfant, oui oui avec une chaine...

Stupeur et tremblements me direz-vous! L'histoire qu'on lui a raconté serai que l'enfant vers l'âge de 6 ou 7 ans à commencé à "devenir fou", et que les parents, par méconnaissance et manque de recours possibles, n'ont pas trouvé mieux que cette solution. Il vit désormais comme un animal au bout de sa chaine...
Bien évidement mon mari et son équipe vont faire de leur mieux pour prendre en main cette situation et leur apporter de l'aide.

Moi ce qui m'interpelle dans cette histoire c'est surtout l'état des services de santé au Maroc, et notamment de la Psychiatrie. Je sais que le Premier Ministre veut créer une sorte de couverture de Santé pour les plus démunis, qui prendrait en charge les soins mais dans combien de temps? Il existe déjà la SNSS, équivalent de la Sécu Française mais qui mets des mois à rembourser, et puis surtout tout le monde n'y est pas inscrit.
L'autre problème qui est soulevé ici c'est la vision que les gens ont des pathologies psychiatriques. Déjà qu'en France ça me désespérais parfois, mais ici, au secours! Bienvenus au Moyen-âge!
Mais d'un autre côté on ne peut pas vraiment en vouloir aux gens, la plupart des villageois dans notre région sont à peine allés à l'école (le taux d’analphabétisme est flippant). Il est donc évident qu'ils ne peuvent pas comprendre que ces troubles sont de véritables maladies, qui peuvent être prises en charges.

Coïncidences de la vie, hier je bavardais avec une copine qui me parlait des Marabouts au Maroc, ces tombes d'hommes saints à qui ont prête des vertus de guérison, chaque marabout ayant sa spécialité. Ces rites sont ancestraux et toujours très vifs au Maroc. Et là elle me parle d'un Marabout dont elle a entendu dire qu'il était dédié aux problèmes psychiques, et ou on enfermait et enchainait les gens...


Région d'Ifrane
Voilà donc pour moi ou en est le Maroc, entre modernité et rites ancestraux sans âge, comme en transition, comme si malgré une modernité accélérée dans certains secteurs, le pays n'arrivait pas avancer d'avantage à cause de ses chaines qui le retiennent vers un passé certes obscurantiste parfois, mais rassurant car tellement ancré dans leur quotidien depuis des générations.

mercredi 25 avril 2012

Take it easy

On à tous eu cette impression que parfois le temps nous file entre les doigts. Lorsque justement on est overbooké, qu'on croule sous le travail et que les échéances se rapprochent, c'est là qu'il faut appuyer sur Pause. Prendre ne serai-ce qu'une ou deux heures pour soi, partager un bon repas avec des amis, s'échapper...

Ce midi je suis allée déjeuner au Riad CHARAI, tenus par des copains, quelle bonne idée j'ai eue !!


La piscine du patio


Le patio

C'était pile poil ce qu'il me fallait, luxe, calme et volupté!
Ce qu'il faut que je vous dise, pour ceux qui n'auraient pas encore gouté aux charmes d'une médina (de n'importe quelle ville) c'est que dans un riad on est comme coupé du monde, on n'entend plus le brouhaha incessant de la ville, c'est presque magique!

Ce n'est pas du tout un billet sponsorisé, je tiens à le préciser. Mais quel beau riad! Déco sobre et élégante, marocaine mais pas trop traditionnelle. Ce sont surtout les volumes qui m'ont impressionnée, car c'est la 1ère fois que je visite un si grand riad. 

Une des terrasses

La vue de la terrasse

Le restaurant
Évidemment tout a une fin... Après ce bon moment il a fallu slalomer entre les mobylettes pour trouver un taxi qui :
1. ne fasse pas la sieste
2. veuille bien aller dans le quartier demandé
3. n'ai pas déjà 6 personnes (2 côté passager, 4 derrière)...

Voici le lien, sait-on jamais, pour un petit week-end en amoureux...

Riad CHARAI
manager Mr Robin Tipp
www.riadcharai.com

lundi 16 avril 2012

La Sape!

Edito spécial filles aujourd'hui!
Les fringues et moi c'est une longue histoire qui a commencée dans les placards de ma mère quand j'étais petite.
Ses bijoux, ses robes, ses shoes et surtout son make-up me fascinaient tellement que dès qu'elle avait le dos tourné je mettais mon nez dans ses affaires et j'essayais tout ce que je pouvais....

Alors voilà, que s'est-il passé entre-temps pour que je me retrouve avec ça:


Non ce n'est pas une tenue de la DDE que j'aurai récupérée dans je ne sais quelle friperie, c'est bel et bien un blazer orange fluo sur lequel j'avais flashé et qui m'a été offert par mes copines de Marrakech. (Et oui ce sont de vraies copines).

Alors que s'est-il passé?

Une chute de vélo sur la tête? Une cécité passagère? Une décompensation suite à une indigestion d’œufs de Pâques?

Rien de tout cela, juste un kiffe, et l'envie de mettre ce qui me plait sur mon petit squelette!
Car pour moi les fringues c'est comme quand j'étais gamine, c'est un peu se déguiser, jouer un rôle, se faire plaisir le temps d'une journée ou d'une soirée.
Non pas que les apparences soient importantes, mais en jouer oui! Et puis un peu de fun ça fait du bien au quotidien.

D'ailleurs je ne suis pas la seule à n'avoir pas peur du ridicule :
Coline en parle de cette fameuse veste ( http://www.etpourquoipascoline.fr/2012/04/neon-3/) ainsi qu'Aurore (http://www.a-certain-romance.fr/2012/04/01/i-should-die-and-love-you-over-here-pamela-hute/).

Je voulais aussi en profiter pour vous apprendre le sens du mot Sape (oui maitre Capello c'est moi, gnark gnark!!) mais après tout ce que je viens de déblatérer comme bêtises ça me parait inapproprié maintenant!
Je vous laisse voir ça sur wiki :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_des_ambianceurs_et_des_personnes_%C3%A9l%C3%A9gantes

La version que j'avais apprise au Burkina Faso c'était : Société Africaine des Personnes Élégantes, ça claque, non?

vendredi 13 avril 2012

Tata is back !

Salut à tous, déjà un mois depuis mon dernier post! Ciel, le temps passe tellement vite!!
Alors me voici de retour chez moi après un peu moins d'un mois passé en France.
Je me réjouissais d'avance du soleil qui m'attendrais, de mes tongs que je reporterais, de la crème solaire dont je me tartinerais.... et bien WALOU, pas du tout!
La pluie est enfin arrivée, après un hiver on ne peut plus sec.
Je ne suis pas si mécontente que ça car j'aime voir ces paysages marocains verdir et se gonfler de vie.
Et puis j'ai retrouvé mon jardin, et quel jardin!
Ce bout de terrain que nous laissons à l'abandon quand le jardinier ne peut pas venir, cet espèce de terrain vague derrière la maison, et bien quelle surprise, tout y est vert!


Bon ok sur cette photo ça fait un peu : "chérie j'ai rétréci les gosses!" ! Mais quel beau gazon!!
Même les rosiers font des roses, je sais ça paraît dingue, mais c'était tellement un No Man's Land il n'y a encore pas si longtemps....


Et enfin j'ai retrouvée Mauricette, ma tortue!! Elle est enfin sortie de son trou, quelle feignasse quand même, on est au Maroc et elle à hiberné jusqu'en avril... 



Pour conclure je tenais à préciser à ceux qui me taxent de vantardise, que j'ai remit les chauffages et pulls!
Oui, mi-avril; oui, au Maroc!


mercredi 14 mars 2012

Expédition dans le nord #2

Cela faisait longtemps que je voulais vous montrer les cimetières au Maroc.
Je les trouve extrêmement touchant et poétiques avec leur côté désordonné, brouillon.
Cependant celui-ci est celui de Chefchaouen et il est particulièrement petit et verdoyant. Peut-être pas représentatif du Maroc.
Ce qui me plait c'est l'aspect sauvageon, genre retour à la nature, qui finalement, convient bien à type de lieu....



Disons qu'en comparaison, nos cimetières français font super proprets et bien nets, "ach so" les allées tirées au cordeau!! Et finalement ils ne laissent plus tellement libre cours à l'émotion, sauf exception.
Alors bon, oui, j'ai un penchant pour les cimetières depuis toujours, mais attention, JAMAIS la nuit et tout le tralala de trucs gothiques qui me font flipper (je suis une vraie poule mouillée, et c'est peu dire, j'ai eu peur en regardant Scream...pathétique, je sais !) Cet intérêt est plutôt relatif aux poètes anglais du XVIIIème / XIXème siècle, le Romantisme, la communication de l'homme avec la nature, cette conception qui veut que l'homme s'adapte à la nature et non l'inverse.
Voilà, c'était "L'instant Confidences" !

j'essaierai d'aller prendre des photos de celui de Marrakech, mais je ne sais pas si les "mécréants" y sont acceptés...
Ceci dit, je part en France demain, alors ne vous inquiétez pas si les paysages de me photos deviennent familiers!

jeudi 8 mars 2012

Expédition dans le nord #1

Le weekend dernier nous avons fais un petit road-trip de quatre jours dans le nord du Maroc, 1600 km entre paysages sauvages et grandes villes bétonnées. Un véritable dépaysement pour nous qui sommes habitués au sud du pays.
Notre première destination : Chefchaouen, petite ville escarpée, en plein cœur des montagnes du Rif.
Superbe étape, cette ville est un havre de paix, les maisons déclinent une palette de tons bleus qui vous rappellent que la Méditerranée est proche. Les habitants sont simples et abordables, normal c'est un peu un repère de hippies,  je m'y suis sentie déconnectée du reste du monde...



Ces deux premières photos sont prises depuis la terrasse du riad où nous logions.
Très sympa d'ailleurs, c'est le Riad Assilah si quelqu'un cherche des adresses à Chaouen...




Ce jeune homme apporte le pain à cuire au four du quartier, le faran. On peut également y déposer des gateaux, des tagines... Cependant on ne retrouve ces fours que dans les quartiers populaires de certaines médina dans les grandes villes, et encore à la campagne.


Les femmes viennent faire leur lessive dans le lavoir situé au milieu du cours d'eau qui descend directement de la montagne. Leur tenue traditionnelle dans cette région se compose de sorte de couvertures tissées à la main, voire brodées (comme on peut voir au premier plan), qu'elles portent autour de la taille.


Juste parce que les enfants qui s'amusent avec un bâton et un bout de ficelle ça fait plaisir!!!

Je sais que ce post est un peu long mais dites vous que je me suis fait violence pour ne pas mettre d'avantage de photos tellement tout est beau / amusant / surprenant ...
Chefchaouen : degré de coolitude 9/10 !

mercredi 29 février 2012

Strawberry field forever

Hier j'ai croisé un marchand de fraise dans un coin de rue, je n'ai pas résisté au plaisir de pouvoir vous montrer ça... malheureusement j'ai fait des photos pourries!! Je suis désolée....



Je sais que c'est pas sympa de vous envoyer des photos qui donnent envie comme celles-ci, mais je pense déjà à mon retour en France dans quelques semaines et je pleure aussi....

lundi 27 février 2012

La vie à la campagne, "paysan style"

Pour nous, ne pas habiter Marrakech n'est pas un problème, bien au contraire.
Nous voulions, depuis longtemps déjà, nous installer dans un endroit plus proche de la nature mais qui ne serai pas pour autant isolé du monde...
Mais le faire au Maroc, c'est encore mieux car cela nous permet de vraiment approfondir notre connaissance du pays, de ses habitants et de leurs coutumes, de vivre le dépaysement au quotidien, chose impossible à ressentir dans certains quartiers modernes de Marrakech.





Ce que j'aime par-dessus tout dans mon "douar", c'est cette vue permanente sur les montagnes, l'Atlas est notre ligne de mire. L'air est pur à Tahanaout, cela vient surement du fait que ce village est déjà à 1000 m d'altitude.
Il y a les champs d'oliviers, les bergers qui passent devant ma maison tous les jours, les mules, les chats errants, les oiseaux qui me réveillent tous les matins...
Être proche des choses simples et de la nature, vous remet toujours les pieds sur terre.

mercredi 22 février 2012

Un plaisir simple # 2



C'est la fin de la saison des oranges..
Pour ne pas être en rupture de stock, on les achète en "cagettes" de 25 kg !




 J'en profite pour me faire des jus King-sinze ! Attention c'est délicieusement addictif !

lundi 20 février 2012

Une journée buccolique.

Rien de mieux pour bien finir la semaine, qu'une bonne balade dominicale entre amis.
Qui plus est, la semaine dernière à été marquée par un certain redoux des températures, "l'hiver" se termine doucement...
Nous en avons profité pour faire découvrir la campagne environnant Tahanaout à des amis.




J'aime ce petit trajet : Moutons, champs d'oliviers, champs désertiques de caillasses, villages en terre tradionnels, traversée de l'oued, paysans avec leurs ânes.... "koulchi"!




Cerise sur le gâteau : déjeuner sur la terrasse, chapeau pour tout le monde, lunettes de soleil et crème solaire....


Très belle semaine à tous....

samedi 18 février 2012

Un plaisir simple




Cette semaine les premières fraises sont apparues sur les marchés, chez les primeurs et les vendeurs de coins de rues. A 6 Dirham la barquette, on ne s'est pas privé... 
Elles sont douces et sucrées, et parfumées avec ça !

Bon weekend à tous!

mercredi 15 février 2012

Post fourre-tout et "grand n'importe quoi", vous êtes prévenus!

Aujourd'hui j'ai envie de commencer ce post par une petite citation :
"La vie c'est comme conduire un vélo,
pour garder son équilibre il ne faut pas s'arrêter de pédaler."
Me demandez pas d'où je la sorts celle-là, j'en ai aucune idée! (elle fait un peu Forest Gump, faut que j'arrête !)

Et ben ouai d'abord!
Cette citation n'est pas tirée d'un recueil de poèmes, elle manque peut-être un peu de classe et de rondeurs,   mais il n'empêche qu'elle me parle bien !

J'aime bien cette idée qu'il faut toujours avancer pour ne pas tomber,
le tout étant de trouver la bonne vitesse, ou même le bon vélo!

En murissant je me surprend à vouloir retrouver des sensations de l'enfance, celles ou tu te sens heureux de peu de choses...
comme par exemple s'émerveiller d'un beau rayon de soleil, s'éclater en ayant un super discussion avec une copine, se régaler avec des amis autour d'un bon repas, rire aux éclats avec son amoureux...
 "ça n'a pas de prix"  (ok american express)
La vie est courte et pleine de rebondissements, et c'est très facile d'être déstabilisé et abattu.
Et bien je dis : "NON !"

Non, je préfère avancer à mon rythme sur mon ptit vélo (hollandais cela va de soi) mais être heureuse le matin, le midi et le soir aussi tiens!
L'équilibre, la juste balance est difficile à trouver, peut être même que ça me prendra une vie entière, mais je ne veux pas avancer au rythme des autres ou m'arrêter de pédaler et stagner.
L'important c'est d'être bien dans ses baskets, et KEEP GOING !
Toujours avancer, step by step ("Ouhou baby" * cf le dernier lien tout en bas ) , et de ne jamais renoncer à ses rêves d'enfant!

Par ces temps de "Morosite-aiguë", il faut lutter pour ne pas succomber à cette atmosphère délétère et nauséabonde que nous offrent les médias à bouffer.
Certes les temps sont durs, certes la génération de trentenaire dont je fais (bientôt) parti sait, ou pressent, que  nous sommes une génération qui aura du mal à dépasser le niveau de vie de nos parents; certes il y a les élections bientôt et j'ai l'impression qu'on se va refaire un scénario à la 2002 (devoir voter à droite au 2nd tour, quelle horreur coupez moi les poignets plutôt!)... et j'en passe des meilleures.
 Bref, tout cela peut-être fortement déstabilisant.
Moi je veux garder mon équilibre, ma bonne humeur et ma soif de bonheur intacts, alors je remonte sur mon vélo, et je continue de vous faire partager les jolies choses que je croiserai sur ma route.

Et histoire de vraiment faire un post "n'importe quoi", et "je passe du coq à l'âne", voici les photos des derniers restos testés !


La Rôtisserie de la Paix, Guéliz, Marrakech




Le Jardin, Médina, Marrakech


et voici le lien promis (1990, ça nous rajeunit pas dis-donc!) :


mercredi 8 février 2012

Et des bruits se rapprochèrent...

Ce matin je flânais tranquillement sur ma terrasse, profitant du soleil pour prendre l'air et étendre mon linge, me détendre en regardant ce beau paysage que j'adore : la vallée de l'oued de Tahanaout.
cliquez sur les photos, vous les verrez en grand format

Et soudain je commence à entendre une rumeur grandissante, puis ces bruits se précisent et s'affirment, ce sont des gens qui scandent des slogans auxquels je ne comprend rien (super les cours d'arabe...), walou.
Je regarde dans la petite rue et je vois une bande de jeunes garçons (autour de 20 ans je dirai, pas de filles), qui manifestent avec des drapeaux du Maroc et des bannières peintes à la main.


Je cherche ce qui, dans l'actualité du moment pourrai justifier, expliquer ce rassemblement. Je pense aussitôt au mouvement du 20 février (même si les dates ne collent pas vraiment), qui célèbre les 20 de chaque mois les manifestations qui ont eu lieu au Maroc lors du printemps arabe en 2011, et qui ont aboutit notamment au changement de la constitution marocaine. Plus précisément, ils manifestent tous les mois à cette date anniversaire afin de rappeler au gouvernement que les mesures prises sont inutiles si elles ne sont pas appliquées.
Et puis le cortège se rapprochant je m'aperçois qu'ils rigolent pas mal, se prennent en photos à tout va, et surtout qu'ils portent "en trophée" des ballons de foot...

Ma curiosité retombe dans la seconde, non Tahanaout ne s'est pas transformé en village à l'esprit moderne et à la conscience éclairée, non la révolution ne passera pas dans ce bled de barbus, non les jeunes femmes ne se rebelleront pas ici, à peine en verrai-je certaines regarder par l’entrebâillement de leur porte, inquiétées par le vacarme de la rue.